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Message par Invité Mer 28 Aoû - 2:23

Toute question médicale ou scientifique  qui tourne dans Rolling Eyes  qui ne trouve pas une réponse est à exposer ici ?!






Le % entre l'obésité et les cancers srt gynécologiques ?vraiment 

Réponse : 


Le lien entre cancer du sein et le rôle des œstrogènes a été mis en évidence il y a plus de 100 ans par Beatson, montrant la rémission de tumeurs du sein métastatiques chez des patientes préménopausées lors d’une castration chirurgicale [1]. Plusieurs décennies plus tard, la présence de récepteurs des œstrogènes a été mise en évidence dans les cellules d’utérus de rat [2]. Ces données furent transférées de la recherche à la clinique par la mesure des récepteurs d’œstrogènes (RE) dans les tumeurs du sein afin de prédire la réponse à un traitement hormonal [3]. Il fut alors établi que les patientes dont les tumeurs exprimaient des RE (RE+) répondaient à une privation hormonale (tumeurs hormonodépendantes), et non les patientes dont les tumeurs étaient RE négatives (tumeurs hormono-indépendantes) [4]. Ultérieurement la synthèse in situ d’œstrogènes dans les cancers du sein fut montrée [5].Chez les femmes préménopausées, les œstrogènes proviennent principalement de la sécrétion ovarienne ; chez les femmes ménopausées, après arrêt de la fonction ovarienne, des œstrogènes continuent à être synthétisés par aromatisation d’androgènes, d’origine surrénalienne. Ils stimulent la prolifération de tumeurs mammaires hormonodépendantes.Pendant trois décennies, le tamoxifène, antiœstrogène, a représenté la référence dans le traitement hormonal des cancers du sein. Depuis la fin des années 1990, de nouvelles molécules inhibant spécifiquement l’aromatase, et donc la conversion des androgènes en œstrogènes, ont été mises sur le marché.Quatre approches pharmacologiques principales permettent de bloquer les effets des œstrogènes dans les cancers du sein :

  • antagonistes forts des œstrogènes avec effet agoniste faible : le tamoxifène et le torémifène qui agissent par compétition au niveau du récepteur des œstrogènes de la tumeur ;
  • inhibiteurs d’aromatase responsables d’une inhibition de la synthèse d’œstrogènes chez la femme ménopausée ;
  • suppression ovarienne chimique ou physique chez la femme pré-ménopausée ;
  • antagonistes purs des récepteurs des œstrogènes.


Inhibiteurs d'aromatase - Bulletin du Cancer

http://www.oncoprof.net/Generale2000/g10_Hormonotherapie/g10_ht10.php




Surpoids et l'obésité sont des FDR des Kc gynécologiques : PMZ !








Les oestrogènes et la ménopause
La ménopause ne signifie pas l'absence d'hormones oestrogènes circulant dans le sang. Avant la ménopause les oestrogènes proviennent principalement de la sécrétion ovarienne, mais d'autres organes tels que le tissu adipeux, l'hypothalamus, le cerveau, peuvent aussi les synthétiser.

Les hormones oestrogènes sont des molécules stéroïdes, elles sont produites par une chaîne de réactions partant du cholestérol (C27). Selon les cellules ce dernier est transformés en progestérone ou  prégnénolone (C21), transformés à leur tour en androstènedione et testostérone, précurseurs directs des estrogènes. La transformation de l'androstènedione ou de la testostérone en oestrone ou oestradiol est catalysée par une enzyme appelée aromatase (il y a formation d'un cycle benzénique ou "aromatisation"). Cette aromatase est une enzyme de la famille des cytochrome P 450, elle est le produit du gène CYP19 (chromosome 15q21-2). L'activité aromatase la plus forte est retrouvée au niveau du placenta et des cellules de la granulosa des follicules ovariens, mais on la retrouve également dans le tissu adipeux, le foie, le muscle, le cerveau, le sein normal et tumoral.


La production extraglandulaire d'oestrogènes qui était négligeable chez la femme en période de reproduction, par rapport aux sécrètions folliculaires, devient importante après l'arrêt du fonctionnement des ovaires. Elle devient d'autant plus importante qu'il y a hyperandrogénie ou obésité pour la personne. Ceci explique qu'une ovariectomie bilatérale ne supprime pas complètement la formation d'oestrogènes.




L'obésité et la ménopause
Selon un rapport présenté au congrès de Sao Paulo en 2003, la ménopause, l'obésité et le cancer du sein sont liés. Si une obésité se met en place après la ménopause, le rapport indique qu'elle augmenterait de 50% le risque du cancer du sein.
L'obésité est un facteur déterminant car les cellules qui produisent des oestrogènes extraglandulaires (plus particulièrement de l'oestrone) sont des cellules du tissu adipeux blanc (fraction vasculaire du stroma du tissu adipeux). L'oestrone est synthétisée à partir de précurseurs en C 19 d'origine surrénallienne. Cette capacité est liée à la présence de la cytochrome P 450 aromatase dans ces cellules. Les hormones libérées agissent sur les cellules cibles traditionnelles de ces substances (mais aussi de façon paracrine sur les adipocytes dotés de récepteurs aux hormones stéroïdes).


L'obésité est considérée comme un facteur de risque pour le cancer mammaire car elle entraîne une augmentation des taux sériques d'oestrogène.




L'hyperandrogénie
L'hyperandrogénie correspond à une sécrétion trop importante des hormones mâles ou hormones androgènes. A la ménopause, les sécrétions ovariennes d'oestrogène et de progestérone s'arrêtent mais l'ovaire reste un glande androgénosécrétante. Les androgènes sont moins sécrétés quantitativement mais, par rapport aux oestrogènes, leur production est moins abaissée. Il résulte de cela une hyperandrogénie relative banale. Il n'y a donc pas d'hyperandrogénie biologique. Dans ces conditions, les effets hyperandrogéniques sont liés à la disparition de l'effet antiandrogène de l'oestradiol et de la progestérone.
Cependant les hormones androgènes étant les précurseurs des oestrogènes dans la chaîne métabolique de leur synthèse, leur augmentation relative permet aux tissus périphériques, seuls producteurs d'oestrogènes après la ménopause, de poursuivre ces sécrétions, favorisant par là le cancer mammaire.


http://acces.ens-lyon.fr/acces/ressources/sante/epidemiologie/cancersein/risq_cancer_sein/oestrog_menop_cancer_sein/
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A Propos de ... ? Y penser ...! Empty Obésité et Infertilité

Message par Invité Mer 28 Aoû - 2:54

Obésité et Infertilité


Les relations entre la reproduction et la nutrition sont multiples et variées et la présence d'une obésité chez une femme infertile pose souvent de nombreux problèmes aux médecins de la reproduction. L'obésité peut perturber la fonction de reproduction du stade de l'ovulation jusqu'à la fin de la gestation. Si la responsabilité de l'obésité n'est pas toujours en cause dans l'infertilité, sa présence nécessitera dans tous les cas d'intégrer cette spécificité dans les démarches diagnostique et thérapeutique.
L'obésité est-elle un facteur d’infertilité ?
De nombreuses femmes multipares sont obèses et la plupart des femmes obèses ont déjà été enceintes. Obésité ne signifie donc pas invariablement infertilité. Cependant, il est clair que l'obésité accroît le risque d'infertilité.
Un Indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 27 Kg / m2 multiplie par 3 le risque d’infertilité anovulatoire. Même chez les femmes en simple surpoids (IMC entre 25 et 27 Kg / m2) le risque relatif est également augmenté à 1,2. Dans une étude américaine, le risque d'infertilité anovulatoire passe de 1,3 chez les femmes avec un IMC < 24 Kg / m2 à 2,7 chez les femmes avec un IMC > 32 Kg / m2. Dans la population de femmes obèses la prévalence du syndrome des ovaires polykystiques est également plus forte.
Comment l’obésité peut elle interférer avec la fertilité ?
Plusieurs éléments physiopathologiques peuvent relier l’obésité aux anomalies de la fertilité. Le tissu adipeux est un site important de production et de métabolisme des stéroïdes. L'obésité favorise le métabolisme des estrogènes en 2 hydroxyestrogènes (moins actifs), le stockage des hormones stéroïdes dans le tissu adipeux, et modifie l'insulinosensibilité et la sécrétion de la SHBG. 
Des perturbations hypothalamo-hypophysaire sont également décrites chez les femmes obèses. La répartition androïde des graisses influence également le métabolisme des androgènes et des estrogènes. La localisation du tissu adipeux est un facteur déterminant dans la survenue de troubles du cycle. Chez les adolescentes obèses, les anomalies hormonales sont plus en relation avec la répartition du tissu adipeux qu'avec le poids corporel. Il existe une corrélation négative entre le rapport taille-hanche et le taux de conception observé chez les femmes soumises à une insémination par sperme de donneur.
http://www.gyneweb.fr/Sources/fertilite/obesite.htm


De l’obésité à l’infertilité : la faute à l'insuline

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-infertilite-faute-insuline-25104/


Tissu adipeux : glande endocrine polyvalente

Les recherches sur les activités sécrétoires du tissu adipeux ont subi une inflexion majeure depuis quelques années. Les expérimentateurs ont pris conscience que la biologie des diverses cellules de la fraction stroma-vasculaire devait être prise en considération pour comprendre la diversité des phénomènes sécrétoires observés. Le tissu adipeux est un site de production d’adipokines (productions strictement adipocytaires) ainsi que de cytokines pro ou anti-inflammatoires et de protéines de la phase aiguë. Les cellules de la fraction stroma-vasculaire (monocytes/macrophages, cellules endothéliales microvasculaires…) ont d’importantes fonctions sécrétoires qui ont été négligées jusqu’ici. Nous évoquerons plus particulièrement l’action des deux adipokines majeures (leptine et adiponectine) tout en évoquant la diversité d’action des autres facteurs les plus courants. Enfin, quelques sécrétions de découverte plus récente (apeline, autotaxine, visfatine) dont les propriétés sont encore en cours d’exploration seront aussi évoquées.



Infertilités féminines d'origine endocrinienne

Les infertilités féminines d'origine endocrinienne représentent la première cause d'infertilité chez la femme dans les pays développés. Les pathologies prédominantes sont en premier lieu le syndrome des ovaires polykystiques qui touche 5 % à 10 % des femmes en âge de procréer. Par la dysovulation fréquemment présente dans ce syndrome, la fertilité s'en trouve bien évidemment diminuée. Des moyens thérapeutiques simples peuvent être proposés pour remédier à cette dysovulation, le premier d'entre eux étant une prise en charge métabolique en cas de surpoids. L'autre pathologie fréquemment en cause est l'hyperprolactinémie, pour laquelle le traitement est maintenant bien codifié avec les agonistes dopaminergiques. Les aménorrhées hypothalamiques fonctionnelles, en rapport avec une restriction alimentaire, et les autres cas rares d'hypogonadisme hypogonadotrope peuvent bénéficier de l'administration pulsatile de GnRH grâce à une pompe. En revanche, devant le diagnostic d'insuffisance ovarienne prématurée, touchant environ 1 % des femmes, le pronostic sur la fertilité est dramatique. La seule technique qui augmente les chances de grossesse est le don d'ovocyte, technique lourde sur un plan à la fois éthique, humain et technique. Des découvertes récentes de nouvelles molécules ont permis de mieux comprendre la physiopathologie de l'aménorrhée hypothalamique fonctionnelle et le ralentissement des pulsations sécrétoires de la GnRH. De même, la mise en évidence de nouvelles mutations génétiques a diminué la proportion de cas d'hypogonadismes hypogonadotropes congénitaux idiopathiques et aident à expliquer certaines situations d'insuffisance ovarienne prématurée. Enfin, tout diagnostic d'infertilité d'origine endocrinienne ne dispense pas de la réalisation d'un bilan complet, une autre cause d'infertilité (obstruction tubaire, altérations spermatiques, etc.), pouvant modifier radicalement la conduite à tenir.


Rescue of Obesity-Induced Infertility in Female Mice due to a Pituitary-Specific Knockout of the Insulin Receptor 

http://download.cell.com/cell-metabolism/pdf/PIIS1550413110002706.pdf

http://www.cell.com/cell-metabolism/abstract/S1550-4131%2810%2900270-6

Obesity is associated with insulin resistance in metabolic tissues such as adipose, liver, and muscle, but it is unclear whether nonclassical target tissues, such as those of the reproductive axis, are also insulin resistant. To determine if the reproductive axis maintains insulin sensitivity in obesity in vivo, murine models of diet-induced obesity (DIO) with and without intact insulin signaling in pituitary gonadotrophs were created. Diet-induced obese wild-type female mice (WT DIO) were infertile and experienced a robust increase in luteinizing hormone (LH) after gonadotropin-releasing hormone (GnRH) or insulin stimulation. By contrast, both lean and obese mice with a pituitary-specific knockout of the insulin receptor (PitIRKO) exhibited reproductive competency, indicating that insulin signaling in the pituitary is required for the reproductive impairment seen in DIO and that the gonadotroph maintains insulin sensitivity in a setting of peripheral insulin resistance.


A Propos de ... ? Y penser ...! PIIS1550413110002706.fx1.lrg


Un plus :
A Propos de ... ? Y penser ...! G

vraiment Obésité =========================Insuline study 
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Message par Invité Mer 28 Aoû - 14:04

Pourquoi une fissure anale latérale est suspecte ?

Fissure latérale, elle est rare. Adjacente à un prolapsus muco-hémorrïdaire intermittent, elle en est une conséquence mécanique ; isolée, elle doit faire rechercher une étiologie spécifique.


=================Recherche étiologique : (rectite, mdie de Crohn ).!


Message reçu  : Toute fissure latérale est suspecte



l'ulcération anale elle-même peut prêter à confusion.

Trois pièges à éviter : le cancer de l'anus, les ulcérations en rapport avec une MST, les rhagades pseudo-fissuraires :

Le cancer anal à forme fissuraire que doivent faire suspecter l'induration qui se prolonge en coulée dans le canal anal, l'atonie sphinctérienne et la béance anale souvent associées.

L'ulcération vénérienne : essentiellement le chancre syphilitique. Le siège latéral, l'induration et surtout l'adénopathie unguinale constante facilitent le diagnostic.

Et aussi les syphilides érosives multiples, plus souvent latérales, suintantes, l'ulcération herpétique, le très rare chancre mou.

Attention aux fissures apparemment banales mais de siège latéral souvent suspect.
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